L’accordéon, quand le piano à bretelles souffle sur les cultures
L’accordéon, quand le piano à bretelles souffle sur les cultures
Nous connaissons tous l’accordéon, mais le discernons nous sous ses multiples facettes ?
Pas si sûr ! Je vous propose de chevaucher le soufflet, de bien tenir les bretelles et de nous envoler pour un tour
du monde accordéoniste !
Première escale : Les Pays de l’Est
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les allemands emmenèrent avec eux l’accordéon partout en Europe de l’Est.
Il s’installera alors définitivement en Russie sous le nom de « Bayan » et volera la vedette au violon traditionnel !
Le chant traditionnel russe Les yeux noirs en vidéo.
Deuxième escale : Rio de Janeiro
L’accordéon est joué dans les bals forro par les brésiliens nordestins. Bien que venant du Nord Est du Brésil, le forro s’est répandu sur la quasi totalité du pays.
« Tico Tico »
Troisième escale : l’ Argentine
Avant d’être reconnu par divers compositeurs tels qu’Astor Piazolla (1921-1992) c’était une musique de domestiques de la pampa. On le retrouve dans le tango argentin sous la forme d’un bandonéon, sorte de « bébé accordéon »
Astor Piazolla et son « Libertango » en vidéo
La France
L’accordéon connaît sa popularité en France avant la seconde guerre mondiale grâce au bal
musette. Après la guerre il est utilisé par des auteurs compositeurs interprètes comme Léo Ferré ou
Jacques Brel.
« Vesoul » de Jacques Brel et le célèbre accordéoniste Marcel Azzola
Aujourd’hui il est couramment utilisé sur les scènes alternatives (Mano Negra, Les ogres de Barback, La Rukétanou…) et joué dans divers festivals tels que Wazemmes l’accordéon ou Roubaix l’accordéon…
La Rue Kétanou avec « Les hommes que j’aime »
Par Mélanie Riquier